Proprioception et dysgraphie/dysorthographie
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Une proprioception de qualité nous est indispensable pour assurer la coordination de nos mouvements et nous permettre d’écrire lisiblement. Elle a aussi un rôle indispensable pour assurer une bonne localisation visuelle dans l’espace.
La semaine dernière, mon fils dysproprioceptif, mais traité depuis un peu plus de trois ans, m’a annoncé que sa professeur de français lui avait fait écrire une dictée à la main. Sur le moment, je me suis dit qu’il allait falloir se déplacer. Cependant, le résultat s’est avéré assez surprenant et intéressant, mais il ne va pas falloir qu’il écrive uniquement à la main maintenant… Dans un premier temps, les élèves ont recopié un texte au brouillon, dans lequel il leur a été demandé de rayer les mots qu’ils connaissaient. On peut remarquer que Marc n’a fait qu’une faute de copie (le groupe nominal quelques fois), que l’écriture est correcte et bien sur les lignes, sauf la date, alors qu’il n’a pas fait plus d’efforts que ça car c’était un brouillon. Les traits sont aussi correctement tracés :
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On peut en conclure que la prise d’information visuelle est maintenant de bonne qualité et que la copie n’est plus contreproductive comme auparavant (ce qui confirme les résultats du bilan orthophonique fait un an après le début du traitement proprioceptif, où Marc était revenu dans la norme en ce qui concerne l’orthographe lexicale, mais pas grammaticale). Puis, la professeur de français leur a dicté le texte :
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Marc était déçu par son 15/20 en dictée alors que « les autres ont tous eu 19/20″. Je lui ai fait remarquer que, moi, je trouve le résultat vraiment bluffant et qu’il a un peu tendance à oublier d’où il revient ! (et ses professeurs aussi quelquefois…
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L’écriture est toujours correcte, bien sur les lignes, un trait un peu moins bien tracé. Et les fautes d’orthographe son rares (toujours ces homophones grammaticaux contre lesquels nous nous battons depuis si longtemps). Ce résultat est assez épatant. On voit que Marc a progressé, mais de là à en conclure que Marc peut écrire en permanence à la main et n’est plus dysorthographique, il y a encore du chemin… Surtout quand on considère son orthographe en écriture spontanée sur l’ordinateur (sans correcteur d’orthographe) :
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Cela dit, je note quand même une amélioration, si on se réfère à ce texte écrit l’année dernière en période de décompensation*. J’étais d’ailleurs déjà intervenue pour lui faire réduire la longueur de ses phrases avec de la ponctuation (c’était un résumé, les deux premières lignes sont une copie du livre, le reste du texte est de Marc) :
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Lundi de la semaine dernière, ils ont eu un nouveau contrôle de français que sa professeur lui a encore demandé d’écrire à la main. Elle a rendu ce devoir de français, Marc a eu 13/20 et ne s’est pas si mal débrouillé. J’en suis presque à me demander s’il n’écrit pas avec moins de fautes d’orthographe à la main, maintenant ; alors qu’il a tendance à taper très vite et à ne pas se relire … (Je sais, certains vont me huer en me lisant …) L’écriture est moins jolie sans les lignes et par manque de place, mais ça n’est pas si mal. Marc me dit qu’il a plus de mal à écrire correctement sans lignes :
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Je remarque aussi que Marc écrit de plus en plus souvent à la main sur les documents photocopiés et utilise moins sa souris scanner, ce qui est surement le signe d’une écriture moins douloureuse, car jusque-là, Marc évitait l’écriture manuelle chaque fois qu’il le pouvait. Malgré tout, je vais devoir veiller à ce que Marc ne s’épuise pas trop à écrire.
Je trouve ces résultats très encourageants, mais je sais qu’il faut « raison garder ». L’expérience nous a déjà montré par deux fois une amélioration de la qualité de l’écriture l’année dernière, suivie d’une dégradation rapide de celle-ci en période de décompensation* :
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Néanmoins, j’observe des améliorations de plus en plus fréquentes et durables, alors j’ai l’espoir que, comme pour d’autres progrès de Marc, elles finissent par s’installer durablement. Qui vivra, verra !
Voilà, comme je le dis toujours, le traitement proprioceptif n’est pas une baguette magique, c’est un traitement long, exigeant qui demande beaucoup d’efforts et de vigilance. Cependant, un pas après l’autre, l’enfant progresse !
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Note * : Quand le cerveau reçoit de mauvaises informations proprioceptives, il arrive pendant un temps à compenser. Puis, à un moment, il atteint un seuil et n’y arrive plus. A ce moment là, « tout part en vrille », le cerveau décompense.
Note 2 : Je recommande de s’adresser à des ophtalmologues/médecins ayant appris à « régler » de manière très précise la proprioception pour corriger les troubles perceptifs lié à la dysproprioception. Le traitement proprioceptif des troubles dys (TDP) n’est pas à proprement parler de la posturologie, comme l’explique le Dr Quercia, chercheur associé à l’INSERM, qui porte la recherche sur le sujet depuis 15 ans :
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Pour avoir la proposition de traitement optimal, je recommande donc de se tourner vers des professionnels qui ont été formés aux dernières techniques de prise en charge des troubles perceptifs de la proprioception en ayant suivi le DU du PATA (Clic sur l’image) :
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Vous pouvez avoir une idée de ces techniques en visionnant cette vidéo, où le Dr Quercia a présenté à l’ Université de Dijon le résultat de sa dernière étude (décembre 2016) :
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Dr Patrick QUERCIA – Interférences auditivo-visuelles et neuro-plasticité de l’enfant dyslexique
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Ophtalmologiste, chercheur associé INSERM U1093 – Cognition Action et Plasticité Sensorimotrice et co-directeur du Diplôme Universitaire Perception Action et Troubles des Apprentissages, il explore depuis 2002 les relations entre proprioception et dyslexie de développement au travers de la plasticité sensorimotrice.
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Homophones est/et
Voici un homophone sur lequel nous avons passé des heures et des heures de travail depuis l’école primaire, qui n’est toujours pas intégré et peut rendre les phrases de mon loulou difficile à lire et comprendre (d’autant plus que le correcteur d’orthographe de WORD ne signale pas cette faute). J’ai décidé de reprendre à nouveau ce point ; avec la maturité, on ne sait jamais, le déclic finira-t’il par se faire ? J’ai ressorti mon livre les contes de Grammaire, mon loulou m’ayant réclamé un abord plus ludique pour nos révisions de pré-rentrée. Nous avons repris la petite histoire concernant la grève des homophones grammaticaux et j’ ai fait une petite adaptation d’un court extrait concernant est/et. Je le partage et vous conseille vivement le livre qui aborde plusieurs homophones au travers d’une grève des « petits mots » (et bien d’autres notions d’orthographe et de grammaire à l’aide du peuple chahuteur du pays des Mots). Je ne peux en partager plus pour une question de droit d’auteur …
Voici donc l’histoire et la carte mentale associée (toujours avec les couleurs Montessori que nous utilisons depuis de nombreuses années) :
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Histoire de la grève de « et »
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Carte mentale (JPEG et PDF, clic) :
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Carte mentale : Hompohones et / est
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Note : Marc rentrant bientôt en 4°, j’ai choisi de faire une carte mentale avec les « deux costumes » du verbe être, même si dans les faits, l’erreur de Marc concerne plutôt les homophones et/est. Pour une carte mentale plus simple, voir celle de ce billet (clic sur l’image) :
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Pronoms relatifs et proposition subordonnée : les accords
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Voilà plusieurs années que mon fils a commencé à étudier les propositions subordonnées en grammaire et je m’étais toujours demandé quel était l’intérêt de cet apprentissage. Je l’ai compris cette année où nous sommes entrés dans le vif du sujet avec les accords dans la proposition subordonnée relative …
Savoir choisir le bon pronom relatif en fonction du genre et du nombre de son antécédent, réaliser correctement les accords du verbe et du participe passé dans la subordonnée : que du bonheur !
Du coup, j’ai repris l’ exercice suivant fait en classe et complètement échoué. Je l’ ai modifié pour essayer de faire comprendre à mon fils la démarche à suivre. Pour lui permettre de se consacrer aux accords, je lui ai indiqué le nom antécédent en jaune (qu’il sait retrouver facilement). Il doit dans un premier temps indiquer le genre et le nombre du nom antécédent puis choisir en fonction de ceux-ci le pronom relatif correspondant ( et ça n’a pas été si simple…).
Clic sur l’image et téléchargement :
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Dans un deuxième exercice, il s’agissait de conjuguer et d’accorder correctement le verbe dans la subordonnée relative. Du coup, j’ai réfléchi à une carte mentale indiquant la fonction des pronoms relatifs sources d’ accords. Puis, j’ ai adapté l’exercice suivant pour d’abord faire réfléchir mon fils aux genre, nombre, personne et fonction du pronom relatif (découlant du nom antécédent) pour pouvoir ensuite correctement conjuguer et accorder le verbe de la subordonnée. Autant vous dire que même en décomposant comme ça, ça n’a pas été évident ! Mais quelque chose me dit qu’il doit en être de même pour bien des enfants (et adultes …) ! Ah, la langue française et ses joies !!!
Clic sur l’image et téléchargement :
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La carte mentale : fonctions des pronoms relatifs responsables d’un accord (Clic sur l’image)
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Note : comme d’habitude, j’ai utilisé notre joyeux mélange de symboles Montessori, assiettes grammaire 3D et personnes du livre Hugo et les rois.
Accord du participe passé II (Dominos)
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Il y a trois ans, j’avais partagé sur ce blog des dominos sur l’accord des partipes passés en i, u et é niveau primaire (pas d’accord avec Avoir). Récemment, Florence qui enseigne le français en collège m’a demandé mon fichier pour en réaliser d’autres de niveau collège et elle a eu la gentillesse de me les envoyer pour les partager. Donc, merci Florence !
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Dominos participes passés en é avec COD devant
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Dominos participes passés en i avec COD devant
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Dominos participes passés en u avec COD devant
Accord du participe passé avec avoir
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Je vous en avais parlé dans un article précédent, nous utilisons la méthode d’Anne Marie Gaignard et ses rois Etre et Avoir pour aborder l’accord du participe passé. Mais bien au-delà de cette notion, cette méthode de visualisation par image mentale nous a permis d’ancrer profondément le fait que les verbes Etre et Avoir sont particuliers en français mais aussi en anglais. Je vous la recommande vivement .
Nous l’avions utilisé pour le cas le plus simple, l’accord du participe passé avec l’auxiliaire Etre ; nous y somme revenus pour l’accord du participe passé avec l’auxiliaire Avoir. Nous avons donc lu le chapitre « Le roi méchant » pour faire connaissance avec ce personnage vicieux et tordu dont le plus grand plaisir est de tendre des pièges :
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Puis, j’ai préparé des bandes phrases qu’il fallait accorder et j’ai repris le mur du site « De deux choses l’une » pour passer par la manipulation.
J’étais le méchant roi Avoir et mon royaume s’étendait du début de la phrase jusqu’au mur et mon fils était Hugo. Il devait placer le mur après le participe passé pour indiquer les limites de « mon royaume », puis il devait me demander : ils [ont mangé] « qui » ou « quoi ». S’il trouvait la réponse sans devoir sauter par dessus le mur, le participe passé s’accordait, dans le cas contraire, non.
Voici une petite photo pour vous permettre de mieux réaliser comment nous avons procédé pour travailler cette notion avec le corps, pour l’ancrer par la mémoire kinesthésique et le jeu :
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Voici le fichier de mes phrases d’entraînement :
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Nous avons ensuite réalisé la carte mentale suivante pour rebrasser toutes les notions :
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Nous sommes enfin passés à des exercices d’application en reprenant le questionnement du roi Avoir. J’ai repris les exercices du site « Le petit roi » sur l’accord du participe passé avec Avoir et je les ai adaptés à cette méthode :
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A la suite de quoi, la notion est bien comprise, je vais maintenant réfléchir pour préparer un fichier d’exercices pour travailler l’accord du participe passé avec les deux rois Etre et Avoir ….
Note 1 : J’ai un peu détourné la méthode d’ AM Gaignard pour la faire coller au plus près de ce que mon fils voit à l’école, afin qu’il puisse faire le lien entre ce qu’il apprend à la maison et en classe. Si votre enfant a des difficultés en grammaire, vous pouvez supprimer toute référence au COD, comme le veut la méthode « Hugo et les rois », il suffit de remplacer COD par « la réponse à la question qui ou quoi ».
Note 2 : Voir aussi la mise en scène, inspirée librement du récit « Hugo et les rois », utilisée par une prof au collège pour faire comprendre à ses élèves dyslexiques la notion d’accord du participe passé : là.
Jouer avec les homophones
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Comme je l’avais déjà constaté avec la recherche du verbe conjugué dans la phrase, il faut parfois revenir à des notions de base avec nos enfants, en utilisant une approche ludique et la manipulation, pour les ancrer définitivement. Manipuler monsieur Oui et madame Non avait été radical pour mon fils, qui n’a plus jamais eu de difficultés pour trouver le verbe dans une phrase après avoir joué une fois à ce petit jeu.
Aujourd’hui, je réalise qu’il en est de même avec certains homophones grammaticaux de base et fréquents : et/est, a/à. Je pensais qu’ils étaient acquis car au moment des leçons, mon fils avait recours à son excellente mémoire pour faire ses exercices et les réussissait (quel paradoxe cette mémoire, alors qu’il a un mal fou à apprendre par cœur…). Ayant eu des aménagements pour ses dictées l’année dernière, dans le cadre de son PAI (dictées à trous), il n’avait plus à y réfléchir dans le contexte d’une dictée. Mais je constate aujourd’hui qu’ils ne sont pas du tout acquis. Mon loulou ayant maintenant un ordinateur, il fait la même dictée que les autres et je m’arrache les cheveux avec ces deux homophones de base. Et quand je lui dis : « fais attention à tes homophones », il me répond : « C’est quoi un homophone ? ». GRRRRR !!!! Quand je pense au temps que nous avons passé sur cette notion …
Alors, j’ai décidé de reprendre tout depuis le début en changeant de tactique. Nous avons repris nos cartes mentales auxquelles j’ai ajouté une petite image mentale expliquant la signification du mot homophone. Et j’ai surtout décidé d’utiliser un petit jeu que nous avait présenté Eric Machin, enseignant, lors d’une soirée d’aide aux devoirs du réseau de santé Pluradys :
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Les chevaliers de l’orthographe
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Quand j’ai expliqué à mon loulou qu’on allait travailler sur les homophones, il a d’abord fait la tête. Puis je lui ai dit qu’on allait le faire avec un jeu de chevaliers dont l’objectif est de prendre des donjons, qui demande à la fois de la « stratégie » car il faut bien se placer pour être à proximité d’un maximum de châteaux forts et surtout de ne pas se tromper pour ne pas se retrouver sur la case du dragon et perdre ses conquêtes. Et là, comme chaque fois qu’il s’agit de jouer, j’ai vu son regard s’allumer ! Nous avons donc joué et mon fils en a redemandé de lui-même ! Et je l’ai vu, non pas se précipiter sur une réponse comme il en a l’habitude, mais prendre le temps de réfléchir pour choisir le bon homophone et ne pas se retrouver sur la case dragon !
Malheureusement, le temps va nous manquer pour transformer la réflexion en réflexe. Le rythme soutenu du collège ne nous laisse pas beaucoup de temps pour d’autres formes d’apprentissage …
En fait, les apprentissages tels qu’ils lui sont souvent présentés à l’école l’ennuient, il n’ y a pas d’enjeu pour lui (et la note n’en est pas un, mais plutôt une source de démotivation). Il n’apprend jamais aussi bien que par le jeu et la manipulation qui l’obligent à être actif. La passivité des apprentissages scolaires le conforte dans ses rêveries (ce en quoi, je le comprends car j’étais pareille même si je n’avais pas ses difficultés…).
Finalement, comme je l’ai lu ce week-end dans Version Fémina, les notes « ne sont pas le reflet de la vraie valeur de l’enfant, mais de la conformité aux exigences scolaires. La palme revient non pas aux plus doués…mais à ceux qui s’adaptent le mieux au système »
Et mon loulou n’est pas des plus adaptés ! Bon heureusement,on essaie de remédier à la maison !
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Pour travailler sur les homophones est/et, voici une carte mentale et ma version des drapeaux avec mes personnages (les cartes à jouer et le plateau de jeu se trouvent : ici) :
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Pour travailler sur les homophones a/à, j’ai réalisé des cartes de questions et les drapeaux ci-dessous et nous avons utilisé le même plateau de jeu :
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PS1 : J’ai imprimé les drapeaux sur du papier autocollant et je les ai collés sur des cure-dents. Nous nous fabriquons un petit socle en pâte à modeler de notre couleur au moment où nous prenons un donjon.
PS2 : D’autres jeux de cet enseignant sont disponibles sur son site : ici.
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Autre façon très intéressante de travailler autour des homophones grammaticaux : les cartes à choix multiples Montessori de Loustic (cliquez sur l’image).
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Orthographe illustrée
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- Une des lectrices de ce blog m’a signalé un lien intéressant vers le travail de Sylviane Valdois (Directrice de recherche CNRS), mis en ligne gratuitement, pour améliorer l’orthographe en s’appuyant sur des images mentales (clic sur l’image).
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Voir aussi l’article que Mélanie Brunelle lui a consacré : ici.
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- Dans le même ordre d’idées, je connaissais déjà le Dictionnaire visio-sémantique du site GRe 10 et de son « petit frère » gre10mj (clic sur les images) :
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- Voir aussi le jeu « Dessine-moi un mot » présenté par Charivari (clic sur l’image) :
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- Voir aussi « 99 dessins pour ne plus faire de fautes » de Sandrine Campese (clic sur l’image) :
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- Voir aussi l’album lié à la page Facebook de « A l’écoute des enfants dys » (Clic sur l’image) :
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- Voir le livre « Mon orthographe illustrée » aux éditions Larousse (Clic sur l’image pour en lire une présentation) :
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- Voir enfin, les mots outils en images mentales de Caracolus (Clic sur l’image) :
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Bon voilà, les outils et les idées ne manquent pas, mais c’est parfois le temps qui nous fait le plus cruellement défaut quand il faut se battre sur tant de fronts …
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Pour aller plus loin …
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- Voir les dictées préparées de « Monsieur Matthieu » utilisant cette méthode (Cliquez sur l’image):
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- Voir aussi le travail de « Un an d’école en CLIS » pour l’apprentissage des mots usuels :
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- « Résonance » propose une leçon à manipuler sur les homophones avec ces illustrations :
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