Temps et Espace
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Parmi les 11 signes précurseurs des troubles des apprentissages visibles dès la maternelle ; il en est deux très importants que Marc présentait de manière flagrante et dont l’importance nous avait échappé totalement à l’époque : le repérage dans le temps et l’espace.
Cependant, Marc comptait tellement de signes d’alertes comme l’absence de latéralisation, son retard de langage, sa mauvaise conscience phonologique ou ceux cités dans mes pages dysgraphie et dyscalculie spatiale, que je vais partager la totalité de notre parcours et, pour information, des extraits de ses livrets scolaires de maternelle, tellement révélateurs des difficultés qui allaient suivre à son entrée en primaire, malgré une intelligence vive et une volonté sans faille de notre petit bonhomme pour réussir *.
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Petite section :
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Moyenne section :
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Grande section :
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Se repérer dans l’espace et le temps
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En tant que parents, nous n’en avons pas forcément conscience, mais se repérer correctement dans l’espace est un préalable indispensable à l’entrée dans la lecture :
La directionnalité incorpore les concepts spatiaux de «haut, bas, devant, derrière», et toutes les combinaisons de ceux-ci. Cela signifie également projeter ces directions, y compris la gauche et la droite dans l’espace. Un enfant doit comprendre les concepts qui se rapportent à lui-même avant de pouvoir les appliquer à autres choses. La directionnalité est très importante dans le décodage des lettres. Si un enfant ne maîtrise pas celle-ci de façon adéquate, apprendre à lire pourra être très déroutant. Par exemple, les lettres «b», «d», «p» et «q» se ressemblent toutes puisqu’elles ne diffèrent que par leur orientation.
Des habiletés adéquates ou un bon contrôle dans les mouvements oculaires sont essentiels dans le développement des habiletés de directionnalité. Si les yeux ne peuvent se déplacer de mot en mot ou d’une ligne à une autre de façon efficace et rapide, cela pourra être à l’origine d’un problème de décodage en lecture, car la façon par laquelle nous parcourons un texte des yeux est importante pour le codage au niveau du cerveau.**
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L’enfant souffrant de trouble spécifique d’apprentissage a très souvent des problèmes avec le temps en général, qu’il s’agisse de la gestion des aspects temporels liés à la réalisation des actes quotidiens, de la conscience et/ou la perception de la durée d’événements.Il présente des difficultés dans l’orientation spatiale et temporelle ce qui implique que pour lui l’ordre dans lequel se déroulent les évènements lui pose problème (hier, demain, au milieu, la semaine prochaine,…)*** .
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J’ai vécu, en attendant Marc, une grossesse très difficiles qui dès le premier mois a été classée à haut risque. Par la suite, lors de la première échographie, on nous annonça une clarté nucale épaisse et cloisonnée. Il nous fallut faire une étude du caryotype puis attendre le septième mois de grossesse pour éliminer une malformation cardiaque. Autant vous dire qu’après tout ce stress, quand Marc est né si « parfait », je n’avais plus du tout envie d’entendre ou de voir des signaux d’alerte !
Marc était un bébé très tonique, éveillé, extrêmement vif au niveau psychomoteur. Néanmoins, quand je regarde son carnet de santé, je constate, qu’ à chaque bilan, il y avait toujours un petit item que Marc ne remplissait pas : « répète une syllabe » (9 mois), « nomme au moins une image » « superpose des objets (cubes) » (24 mois), « compte treize cubes ou jetons » (6 ans) ; à côté de ça, notre médecin notait toujours qu’il avait un très bon développement psychomoteur. Elle n’était pas inquiète, après tout, les enfants se développent tous différemment et ne peuvent pas tout faire en même temps.
A trois ans, à son entrée en maternelle, Marc parlait peu et mal et s’exprimait beaucoup par gestes ; mais là encore, il y avait une justification toute trouvée : petit dernier de la fratrie, il était un peu paresseux et aimait rester « bébé ». A cette époque, les interprétations psys me convenaient plutôt bien : il est beaucoup plus facile d’accepter une explication d’ordre psychologique que d’admettre un vrai décalage à la norme. La maîtresse nous signala rapidement que Marc se tenait très près de sa feuille quand il écrivait et nous recommanda de consulter un ophtalmologiste. Celui-ci vit Marc et conclut à une acuité visuelle parfaite.
En moyenne section, le médecin de la PMI examina Marc et nous fit un courrier où elle s’interrogeait sur l’opportunité de faire réaliser un bilan orthophonique suite à « un langage en cours d’évolution à 4 ans avec quelques lenteurs à la fluidité, à trouver les mots outils, les repères dessus….derrière » « Marc a parlé plus tard que ses frères mais commence à « se lancer » « utilisation de la main gauche, parfois encore les 2″ :
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Après discussion avec notre généraliste, nous décidâmes d’attendre encore un peu car les choses « étaient en train de se mettre en place ». A la fin de cette année de moyenne section, nous eûmes une nouvelle alerte de l’orthoptiste de la PMI, cette fois, qui nous informait d’une « insuffisance de convergence avec relâchement systématique de l’œil droit« et s’interrogeait sur l’intérêt d’ « envisager une rééducation orthoptique si gêne à la fixation ».
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Notre ophtalmo nous envoya alors chez une orthoptiste qui confirma le défaut de convergence, mais estima que Marc était encore trop jeune pour une rééducation, d’autant plus que l’amplitude de fusion était satisfaisante. Elle recommanda une simple surveillance. Je demandai alors à notre ophtalmo quelles pouvaient être les conséquences d’une insuffisance de convergence, il me répondit qu’on verrait plus tard « si Marc fatiguait ». Pour ma part, j’oubliai rapidement cet épisode, n’en ayant pas compris les possibles implications, et notre ophtalmo omit de nous envoyer recontrôler ce point par la suite.
En Grande section de maternelle, Marc montrait toujours quelques difficultés à se repérer dans l’espace :
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Il avait aussi toujours des difficultés à se repérer dans le temps, l’apprentissage de jours de la semaine s’était révélé très difficile et j’avais utilisé pour l’aider l’histoire « Les deux bossus » du Père Castor (livre + dessin animé) :
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Regarder sur Dailymotion :
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En fin de grande section de maternelle, Marc n’arrivait toujours pas à se repérer dans le temps et nous demandait en permanence :
-Est-ce qu’aujourd’hui c’est demain ?
Et je vois encore mon mari me dire, un peu inquiet :
-C’est quand même bizarre, les autres n’ont jamais fait ça !
Et oui, ça n’était pas normal et nous ne le savions pas, même si quelque part nous sentions bien que quelque chose clochait…
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Arrivé en CP, Marc éprouvait toujours des difficultés à se situer dans l’ espace, d’autres difficultés persistaient ou commencèrent à apparaître : confusions auditives « f » et « v », confusions visuelles « p » « b » et « a » et « o » ainsi que sa difficulté à écrire sur les lignes ou à dénombrer.
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La maîtresse nous conseilla un bilan orthophonique « par précaution » et cette fois, en accord avec notre généraliste, je pris contact avec un orthophoniste/psychothérapeute. Malheureusement, je choisis la mauvaise personne… Cet orthophoniste ne vit chez Marc qu’un problème d’immaturité et une exigence trop forte de notre école et ne fit que le suivre psychologiquement (nous n’avons jamais eu de compte-rendu du bilan orthophonique avec lui). La maîtresse était fort surprise qu’il n’ait rien trouvé. Avec mon mari, nous décidâmes de stopper au bout d’un an cette « orthophonie » (jouer, dessiner, jamais d’échange avec l’orthophoniste) qui n’apportait rien à notre fils (si c’était ça l’orthophonie, je me sentais capable de mieux faire …).
Alors que Marc s’était maintenu en CP à 13 de moyenne avec un travail titanesque à la maison, ses résultats s’effondrèrent au troisième trimestre de CE1. Il se mit à se plaindre de maux de tête, avait souvent les yeux rouges, son écriture était devenue complètement illisible. Les résultats aux évaluations nationales furent catastrophiques, notamment en mathématiques. J’emmenai alors Marc consulter une pédopsychiatre, ne comprenant pas ce qui se passait et ne sachant plus vers quel professionnel me tourner. Elle écarta d’un revers de main les inquiétudes de l’enseignante de Marc et ne vit rien d’alarmant dans ses cahiers que je lui montrai pourtant, alors que ses « dysfficultés » y crevaient les yeux et me laissaient parfois en larmes n’en comprenant pas la cause. Elle s’étonna de son niveau de langage qu’elle trouva très structuré (à cette époque, il ne faisait plus que quelques fautes de conjugaison) et décréta, elle-aussi, que le niveau d’exigence scolaire de notre école était trop élevé. Elle me dit même « pourquoi tester un enfant comme ça ? ». A ce moment, si son explication ne me convainquit pas tout à fait, elle me convint néanmoins : il est beaucoup plus facile de se dire que le problème vient de l’école que d’admettre que son enfant a un trouble réel.
Dès la rentrée de CE2, la maîtresse s’alarma des difficultés de Marc en classe, mais aussi au niveau psychomoteur : il se cognait dans les portes, tombait facilement, semblait chercher son équilibre lorsqu’il courait (ci-dessous le courrier qu’elle écrivit pour décrire les difficultés de Marc à l’équipe médicale qui le prit en charge par la suite).
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Je repensai alors à ce problème de convergence détecté petit et que j’avais oublié n’en ayant pas compris les possibles implications. Je cherchai sur Internet quelles pouvaient en être les conséquences et je découvris alors une liste de symptômes qui correspondaient exactement aux difficultés de Marc. Persuadée d’avoir enfin trouvé la cause de celles-ci, j’en parlai naïvement à la pédopsychiatre ne me doutant pas un instant de ce qui allait suivre. Du haut de ses certitudes, elle me tailla en pièces, me répondit qu’elle n’avait jamais entendu parler de ça et qu’elle avait une autre explication : je couvais trop mon fils qui était le petit dernier, je ne voulais pas le laisser grandir, je devais d’urgence reprendre le travail et le laisser affronter ses difficultés…
Autant vous dire que je suis sortie complètement démolie de cette entrevue, la boule au ventre, les larmes aux yeux, avec l’envie terrible de me jeter dans le premier point d’eau trouvé. « Avait-elle raison ? », « Etais-je vraiment cette mère hystérique qui refusait de voir grandir son enfant ? », « Les enseignantes de Marc étaient-elles toutes à côté de la plaque ? ». Heureusement, mon petit bonhomme était là avec moi, plein d’énergie et nous sommes allés au parc situé non loin de là. En le regardant jouer avec les autres enfants, je me repris et pris ma décision : j’allais poursuivre mes investigations du côté de l’orthoptie, j’étais certaine de toucher du doigt la cause des difficultés de Marc. Quand je rentrai à la maison et racontai à mon mari mon entrevue avec la pédopsychiatre, il fut aussi très choqué par les propos qu’elle avait osé me tenir et nous décidâmes de prendre contact avec l’orthoptiste ; même si, à ce moment, mon mari me conseilla de ne pas mettre autant d’ espoirs dans cette entrevue.
Nous retournâmes donc chez l’orthoptiste qui s’étonna de ne pas avoir revu Marc depuis son premier bilan et lui trouva cette fois un défaut majeur de la convergence des yeux avec diplopie. Elle rassura Marc en lui disant qu’il avait des difficultés à l’école, mais que ça n’était pas de sa faute, on allait l’aider maintenant. Je ne peux vous dire à quel point ses paroles furent aussi pour moi un immense soulagement : non, je n’étais pas cette folle hystérique et possessive et j’avais eu raison de suivre mon intuition. Elle débuta une rééducation, s’interrogea dès ce moment sur un possible SDP (syndrôme de dysfonctionnement proprioceptif) et nous recommanda de nous tourner vers un nouvel orthophoniste, étant très surprise de voir que le premier n’avait rien détecté. Cette nouvelle orthophoniste lui trouva une dysorthographie sévère touchant tous les domaines de l’orthographe, mais pas de dyslexie, même si Marc avait une mémoire et une conscience phonologique faibles et des difficultés en lecture qu’il « compensait en partie au prix de très gros efforts ». Elle soupçonna aussi des difficultés d’origine neurovisuelle, commença une rééducation et nous encouragea à prendre contact avec le réseau de santé Pluradys pour avoir un regard pluridisciplinaire sur les difficultés de Marc. A la même époque, celui-ci commença à bégayer et à souffrir d’encoprésie.
Les bilans que nous réalisâmes en lien avec Pluradys ne furent pas alarmants, le bilan psychométrique était homogène et parfaitement dans la norme. Les bilans en ergothérapie et en neurovision révélèrent des difficultés, mais qui à première vue ne semblaient pas trop importantes. Un médecin de l’équipe diagnostiqua alors une dysgraphie d’origines neurovisuelle et sensorimotrice, il préconisa des rééducations en orthoptie classique puis neurovisuelle, en ergothérapie, en kinésithérapie puis en orthophonie. Je dois avouer que ce diagnostic, plutôt optimiste et encourageant, ne me sembla pas en phase avec l’ampleur des difficultés que je percevais chez Marc. Mais, c’était eux les professionnels, peut-être avais-je tort ?
Les rééducations en ergothérapie et en neurovision piétinaient, la convergence des yeux ne tint même pas six mois et nous dûmes stopper neurovision et ergothérapie le temps de rééduquer à nouveau la convergence des yeux. La kinésithérapie neuroposturale et vestibulaire ne donnait pas plus de résultats. Les rééducateurs ne comprenaient pas ce qui se passait. Aucune amélioration n’était constatée à l’école et Marc s’enlisait dans ses difficultés. L’orthoptiste « classique » revit Marc en rééducation pour travailler à nouveau la convergence des yeux et nous parla à nouveau d’une dysproprioception (SDP) probable chez Marc. Nous reprîmes la rééducation en neurovision, mais au terme de deux années de rééducations orthoptiques, les progrès de Marc s’avéraient très décevants (exophorie de près comme de loin, saccades peu précises et fatigantes, coordination œil/main qui demandait de la concentration et se détériorait dès que la vitesse augmentait, etc.) et à la maison, il n’arrivait toujours pas à compter, à voix haute, les cases sur un jeu de société (en début de CM2).
Du coup, des membres de l’équipe ressource du réseau Pluradys se penchèrent à nouveau sur le dossier de Marc. Face à ses difficultés importantes et au peu d’efficacité des rééducations, ils nous recommandèrent de réaliser un bilan logico-math, ainsi qu’ une évaluation d’un éventuel dysfonctionnement proprioceptif auprès d’une orthophoniste ayant suivi la formation du DU Perception, Action et Troubles des apprentissages. On nous proposa aussi de réaliser un bilan psychoaffectif qui révéla que Marc avait « une grande imagination, une pensée élaborée qui témoignait d’une vie interne riche », « un axe identitaire stable et une bonne assise narcissique », bref ses difficultés n’avaient pas une origine psychologique (OUF !!!) L’orthophoniste reçut Marc et le bilan mis en évidence un retard de développement du raisonnement logique touchant essentiellement les sériations et le nombre, en lien avec les aspects visio-spaciaux. Devant la difficulté de Marc pour trouver ses mots, par moments, elle s’interrogea aussi sur un trouble du langage oral. Les scores du bilan furent dans la norme, mais montraient des écarts entre d’excellentes aptitudes en morphosyntaxe (18) et une fragilité sur le test de fluidité phonémique(8). Si ce test se situait dans la norme basse, l’orthophoniste nous expliqua que ce score devait néanmoins être pathologique chez Marc au vu de ses aptitudes en morphosyntaxe. Après avoir observé Marc, elle conclut aussi qu’une consultation spécialisée en ophtalmologie était nécessaire pour confirmer la présence d’un SDP :
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A la suite de ces bilans, nous avons donc pris contact avec le Dr Quercia, ophtalmologiste (Chercheur associé – Unité INSERM U1093 Cognition Action et Plasticité Sensorimotrice) qui diagnostiqua bien un syndrôme de dysfonctionnement proprioceptif chez Marc et nous commençâmes un traitement proprioceptif dont je tiens depuis un journal sur ce blog. Et je peux vous garantir qu’après des années d’errance médicale, avoir enfin rencontré le professionnel à même d’aider notre fils, même au prix d’un traitement long et exigeant, fut un véritable soulagement .
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J‘ai souhaité témoigner sur l’intégralité de notre parcours, car je lis encore trop souvent des histoires d’errances médicales avec des enfants qui ont de telles capacités de compensation qu’ils trompent pendant longtemps les professionnels qui les entourent. Et s’agissant du SDP, un enfant intelligent mis dans les conditions idéales de la passation des bilans, bien reposé et au calme, pourra parfois s’en sortir alors qu’il sera en échec dans les conditions réelles scolaires : bruits de fond, distracteurs, fatigue, etc…
J’entends et je lis souvent des critiques sur la médecine scolaire ou la PMI. Je voulais aussi témoigner sur le fait que dans notre histoire, ces institutions avaient parfaitement fonctionné et donné l’alerte, mais ce sont nos professionnels de proximité qui se sont révélés être bien mal informés/formés.
J’espère que ce témoignage pourra aider d’autres parents : suivez vos intuitions tant que vous avez l’impression de ne pas être allés jusqu’au fond des choses, la ténacité finit par payer !
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Remédiations:
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- Pour aider les enfants qui ont du mal à se repérer dans l’espace, il peut donc être utile de se diriger vers un orthophoniste, un orthoptiste, un ergothérapeute ou un psychomotricien. Pour améliorer la perception de l’espace, le site Hop’Toys propose un Mémory et un loto des prépositions spatiales à télécharger gratuitement (Cliquez sur l’image) :
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- Pour aider les enfants qui ont du mal à se repérer dans le temps, le site Hop’Toys propose La poutre du temps Montessori à télécharger gratuitement (Cliquez sur les images) :
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Ti’Loustics propose sa frise du temps :
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M Matthieu propose un chrono repère pour aider les enfants à se repérer dans le journée (Cliquez sur l’image) :
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On peut voir aussi le aussi le très intéressant travail de « Humeur créative » :
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On peut aussi trouver chez la Tanière de Kylian : la roue de la semaine
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Le blog Les trucs de Maëliane propose une frise du temps pour se repérer dans la journée et un atelier intéressant pour comprendre les notions de passé, présent et futur :
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Enfin, pour se repérer dans le temps en histoire, La Trousse de Sobelle propose une chouette frise historique :
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Pour aller plus loin :
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Je vous invite à visionner cette conférence au cours de laquelle Michèle Mazeau explique, dans la première partie, qu’il y a un lien étroit entre les représentation du nombre et la manière dont le cerveau traite l’espace. L’espace, les nombres et le temps sont en effet traités dans la même zone du cortex pariétal. Il n’est donc pas étonnant de voir que certains enfants dyspraxiques/dysproprioceptifs présentent des difficultés dans ces trois domaines :
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Note * : On peut noter que Marc présentait non seulement des difficultés liées à ses troubles occulomoteurs, mais aussi des difficultés d’ordre phonologique. Nous sommes là au cœur du SDP : des troubles perceptifs visuels et auditifs.
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Sources :
** : Les habiltetés visuelles-perceptielles et la réussite scolaire
*** : théorie du trouble du traitement temporel (Inserm)
https://troublesdapprentissage.com/troubles/troubles-dys/dyschronie/
bonsoir mon fils a 5 ans ; il a des troubles neurovisuels du fiât d’un problème a la naissance …. que me conseillez vous concrètement pour l’aider au mieux ? j’utilise déjà les alphas … par contre du dur pour lui de se repérer ds le temps et d sl’espace … merci beaucoup
Bonjour,
Si vous savez qu’il a des troubles neurovisuels, je suppose qu’il a des rééducations pour ça (orthoptie neurovisuelle) ?
Pour l’aider à se repérer dans le temps et l’espace, je pense que vous pouvez vous tourner vers une orthophoniste. Votre fils est jeune, c’est bien de le prendre en charge dès maintenant pour éviter que les apprentissages suivant ne s’installent pas correctement.A la maison, vous pouvez installer un emploi du temps journalier et un emploi du temps hebdomadaire en photos.Et chaque matin, vous occuper du calendrier et des emplois du temps, comme l’a fait cette maman pour une enfant autiste (les autistes ont de grosses difficultés spatio-temporelles):
http://clemencect.voila.net/page5/index.html
Bon courage.
Bonjour,
Maman d’un enfant dyslexique, je me suis naturellement retrouvée sur votre blog suite à une recherche de cartes heuristiques pour l’anglais.
Je l’ai parcouru et suis arrivée à « votre histoire ».
Je tiens non seulement à vous remercier de partager le fruit de tout votre travail pour la conception des cartes et des mémos mais également à vous féliciter pour toutes les démarches que vous avez eu le courage de faire sans
baisser les bras.
Marc a beaucoup de chance de vous avoir comme maman.
Bonne continuation
Merci beaucoup pour ce gentil commentaire !
Merci ! En quête d’informations pour comprendre et aider une de mes petites élèves très en difficulté dans l’apprentissage mathématique notamment, j’ai découvert votre blog et le SDP dont je n’avais quasi jamais entendu parlé en 10 ans de carrière, de contacts réguliers avec des orthophonistes et de sensibilisation aux TSA. Je me couche plus éclairée ce soir !
Je vous confie le soin de remercier Marc pour la connaissance qu’il vient d’apporter à la maîtresse que je suis. Je reviendrai découvrir les nombreuses ressources déposées ici, quel temps mis au service des autres, quelle générosité.
Et puis, enfin, merci aussi pour votre article soulignant la qualité du travail de la médecine scolaire et la clairvoyance des enseignants, ces propos sont aussi rares que précieux.
Merci pour ce gentil message qui me « paie » largement du temps investi sur ce blog. Il me démontre que j’atteins mon but !
Bonjour,
Je voulais vous remercier.
Je viens aussi régulièrement sur votre blog pour trouver des ressources pour mes élèves, qui ne sont pas forcément en difficultés, mais vos site propose de très bon outils pédagogiques. Merci à Marc!
Merci pour ce retour !