Celle-ci m’a fait parvenir un petit article écrit pour être incorporé à son mémoire, qui reprend les grandes lignes de l’histoire et de la prise en charge proprioceptive de la dyslexie. Son but est de résumer le plus brièvement possible son mémoire et de le faire comprendre au grand public. Je vous invite à en prendre connaissance pour vous familiariser avec les connaissances de base de celui-ci :
Sensoridys s’est rapprochée de l’unité INSERM CAPS U1093, nous vous invitons donc à découvrir les axes de recherches de ce laboratoire.
La communauté scientifique, cela n’existe pas. Il y a des chercheurs, des laboratoires, des institutions, des méthodes, des hypothèses, etc. Mais il n’y a pas de communauté scientifique, c’est une fiction. La science avance par la confrontation de ses options, et n’abrite aucun messie. Le conflit, le débat d’idées, la confrontation d’hypothèses sont le lot commun, la marche nécessaire de la science. La science est un apprentissage de la complexité, de l’incertitude, elle est une possibilité d’appréhender le réel mais sans jamais le recouvrir complémentent.
-la conception cognitiviste de la pensée humaine, dominante depuis l’avènement des sciences cognitives dans les années 1950. Influencé par l’essor de l’intelligence artificielle, le cognitivisme modélise la cognition en référence à la métaphore de l’ordinateur. Ces systèmes perceptifs et moteurs ne lui servant que de périphériques d’entrée et de sortie, ils sont donc peu importants pour en décrire le fonctionnement. (C’est la conception qui domine dans le domaine des troubles des apprentissages en France).
-la cognition incarnée, qui prend sa source dans la théorie de l’évolution, et en particulier dans l’idée que nous descendons de créatures dont le système nerveux était dédié essentiellement aux traitements perceptifs et moteurs permettant d’interagir avec l’environnement immédiat. La cognition n’est plus vue sous l’angle du traitement d’information, mais plutôt comme ayant pour visée de supporter l’action. En effet, la pression sélective favorisant les comportements les plus efficaces et adaptés à la survie, l’intérêt de développer un appareil cognitif aurait été avant tout de répondre à ces besoins. D’autre part, au lieu de s’être développée de manière centralisée et totalement distincte des modules sensoriels et moteurs, la cognition prendrait ses racines dans les systèmes sensorimoteurs, ces derniers devenant essentiels pour la décrire. La cognition serait donc essentiellement sensorimotrice. Pour résumer, la cognition incarnée considère que l’esprit doit être compris dans le contexte de son corps (le « contexte sensorimoteur »), et de l’interaction de ce dernier avec l’environnement.
Même si certains tenants du premier courant se présentent en France comme les uniques détenteurs de la « vérité » scientifique, notamment dans le domaine des troubles des apprentissages, ils ne le sont pas. Ils ne sont pas LA SCIENCE.
Je vous invite donc à écouter le Pr Pozzo, qui appartient à l’unité INSERM CAPS, nous expliquer simplement ce qu’est la cognition motrice ‘Clic sur l’image pour accéder à la vidéo sur Dailymotion :
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Et dans la vidéo ci-dessous, le Pr Papaxanthis, directeur de cette unité INSERM, nous invite à une visite du labo INSERM CAPS :
Marc, atteint d'un Syndrome de Dysfonction Proprioceptive à l'origine de troubles neurovisuels et sensorimoteurs ayant entraîné des difficultés en lecture, une dysgraphie, une dysorthographie et une dyscalculie spatiale.
Grand Corps Malade
"Je fais partie de ceux qui pensent qu’y a pas de barrière infranchissable.
Il faut y croire un peu, y’a bien des fleurs qui poussent dans le sable.
Et c’est quand tu te bats qu’il y a des belles victoires que tu peux arracher."
Ella Maillart
« L'impossible recule devant celui qui avance. »
Fernand Deligny
"N'oublie jamais de regarder si celui qui refuse de marcher n'a pas un clou dans sa chaussure."
Platon
« L’erreur présente parmi les hommes est de vouloir entreprendre séparément la guérison du corps et celle de l’esprit. »
Toute l’équipe de Sensoridys vous souhaite bonheur, joie et santé. Nous sommes ravis de vous retrouver et de vous accompagner à nouveau en 2022.
Que cette année soit riche en projets et en réussites, qu’elle permette un engagement collectif fort afin de nous donner l’énergie de continuer à nous battre pour la reconnaissance de la dysfonction proprioceptive.
Que cette année nous apporte le bonheur d’avancer ensemble et de partager de petites et grandes victoires !
« Se réunir est un début ; rester ensemble est un progrès ; travailler ensemble est la réussite. » Henry Ford
Je viens de réaliser que mon vieux blog « SDP, troubles neurovisuels, Dys » a soufflé il y a peu sa 9 ième bougie, a dépassé les 5 000 000 de vues et s’approche des 3 000 000 de visiteurs. C’est une jolie performance pour un blog ancien n’ayant pas un nom de domaine lui permettant un référencement aisé, ne disposant pas d’une newsletter pour fidéliser ses lecteurs, etc.
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A l’époque, je me suis lancée dans cette histoire anonymement, sans y connaître grand chose, avec juste mon envie de partager mon expérience. Finançant moi-même ce blog pour partager gratuitement mes adaptations pédagogiques…
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Neuf ans plus tard, et après 8 années à informer sur le traitement proprioceptif et la proprioception, je ne peux que mesurer la progression des connaissances sur le sujet et le terrain que gagne chaque jour l’hypothèse proprioceptive des troubles des apprentissages sur le net.
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Je suis heureuse d’y avoir contribué dans la mesure des mes possibilités.
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L’aventure continue aujourd’hui au travers d’une association : Sensoridys, première association de patients au monde consacrée à cette dysfonction certainement fréquente. L’heure n’est plus à l’anonymat, l’heure est venue de monter sur le ring au grand jour pour défendre ce traitement.
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Pour cela, Sensoridys a besoin de soutiens nombreux, a besoin de toujours plus de membres pour donner à ce traitement une véritable reconnaissance et une place dans la prise en charge des troubles des apprentissages.
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Si vous voulez que le traitement proprioceptif puisse continuer à être proposé à vos enfants, à vous même, à vos futurs petits enfants, rejoignez-nous, soutenez Sensoridys !
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Adhérez à notre association. Aidez-vous à faire reconnaître la prise en charge proprioceptive. Nous avons besoin de vous.
Ensemble nous pouvons y arriver !
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(Sensoridys est une association reconnue d’Intérêt Général pouvant délivrer des reçus fiscaux selon les articles 200 et 238 bis du Code Général des Impôts (déductibles à 66% pour les particuliers).
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Vous pouvez adhérer par courrier en vous rendant sur notre site : là.
vous pouvez aussi nous rejoindre via Hello Asso (carte bleue uniquement) :
Afin d’aider une étudiante en orthoptie dont le sujet de mémoire porte sur « Les prismes posturaux dans le traitement proprioceptif », je vous propose de répondre à ce petit questionnaire (très rapide).
Pour accéder au questionnaire, clic sur l’image :
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Cette enquête sera aussi très utile pour Sensoridys, pour avoir une idée des difficultés encore rencontrées par les personnes souhaitant s’engager, ou leur(s) enfant(s), dans un traitement proprioceptif.
Merci à vous pour les quelques minutes que vous voudrez bien consacrer à ce questionnaire.
Anne-Charlotte Declercq, neuropsychologue, a mis en ligne sur Youtube la visioconférence du Dr Patrick Quercia, chercheur associé à l’Unité INSERM U1093 Cognition Action et Plasticité Sensorimotrice, qui cartonne sur Facebook (+ 13 000 vues en 10 jours). J’y interviens dans la dernière demi-heure pour y présenter Sensoridys. Durant cette conférence d’1h30, le Dr. Quercia vous présente une prise en charge innovante des troubles des apprentissages. Il évoque une hypothèse proprioceptive (la présence d’une dysproprioception/dysperception) à l’origine des troubles « dys » et vous présente le traitement de la dysfonction proprioceptive. Après 30 minutes d’explications, suit une heure de réponses aux questions posées au préalable par le public.
Je vous souhaite de passer en compagnie de ce grand chercheur un agréable moment, riche d’enseignements et de satisfaction intellectuelle à l’occasion de l’exploration de ce sens si particulier qu’est la proprioception.
Note : Le livre du Dr Quercia, « Le bonheur retrouvé d’une enfant dyslexique », dont il est question en fin de vidéo est disponible sur Amazon.
Lorsque j’ai vu Lilou pour la première fois, l’infinie tristesse de son regard d’enfant dyslexique m’a impressionné : il y avait urgence. Elle avait pourtant tout essayé : orthophonie, orthoptie, psychomotricité, aide psychologique, … et chaque professionnel avait fait le mieux qu’il pouvait pour l’aider. Mais le résultat restait très limité et désespérait Lilou et ses parents. Ceux-ci avaient entendu parler d’une nouvelle méthode – appelée traitement proprioceptif – qui avait des partisans farouches mais aussi des détracteurs. Ils avaient décidé d’en savoir plus par eux-mêmes et avaient pris rendez-vous. Après avoir assisté à un examen clinique complet, ils ont compris et se sont engagés dans cette nouvelle voie thérapeutique. Tous trois ont eu bien raison. Cet ouvrage raconte ainsi l’histoire du traitement proprioceptif de Lilou, jeune dyslexique minée par ses résultats scolaires et l’image qu’elle donne d’elle-même à ses amis et ses parents. Chaque chapitre contient deux parties. Dans la première partie, accessible à tous, le lecteur assistera au déroulement des examens et à leur explication puis à la mise en place du traitement tout au long d’une année. Dans la seconde, plutôt destinée à ceux dont la culture scientifique donne envie d’aller plus loin, le curieux trouvera des notions plus complexes et accédera aux mécanismes qui pourraient expliquer pourquoi le traitement proprioceptif peut aider les dyslexiques mais aussi les dyspraxiques et les enfants ayant des troubles attentionnels. Enfin, un résumé de nos travaux de recherche, dont la plupart ont été réalisés dans le cadre de l’INSERM, est disponible en fin de livre.
La caméra de la Maison des Associations de la ville de Dijon est venue à la rencontre de notre association SensoriDys, qui contribue notamment par tous les moyens de diffusion et de communication à l’information sur la Dysfonction Proprioceptive auprès des familles, professionnels de santé, enseignants, ainsi que les administrations.
Merci à la Maison des Associations pour cette belle initiative !
Je vous propose une deuxième vidéo s’intitulant : « Quand la proprioception dysfonctionne ». Avant de la visionner, je vous conseille vivement d’avoir regardé la précédente, consacrée à la proprioception.
Vous pourrez y découvrir les trois grandes fonctions touchées par la dysfonction proprioceptive, comment l’examen proprioceptif les met en évidence, quels sont les signes cliniques induits par cette dysfonction, et comprendre par vous-même comment ils peuvent s’organiser de manière à aboutir à un diagnostic de dyslexie, dyspraxie ou TDA/H. Et enfin, comment on peut intervenir pour améliorer la proprioception du sujet dysproprioceptif.
Souvent, quand je lis maintenant des articles sur les Dys, j’éprouve un sentiment de décalage. Décalage énorme dans les connaissances sur le sujet, décalage dans les perspectives d’évolution de ces enfants, décalage dans la perception du désespoir des familles.
Et pourtant, il y a quelques années de cela, j’étais dans le même désespoir qu’elles, mon fils dans le même état que ces enfants maltraités par l’école et leurs pairs.
Par bonheur, j’ai croisé le chemin de la prise en charge novatrice d’un sens que tellement peu de monde prend en compte : la proprioception.
J’ose le dire, mon fils est sorti d’affaire et je m’inscris en faux contre l’affirmation « on nait et on meurt Dys ». Mon fils est aujourd’hui heureux à l’école, bien dans sa peau, il passe son code sans que ça ne me soucie plus que pour ses frères. Tout va bien pour lui et les heures noires sont bien loin derrière nous, au point que lui-même les a oubliées (mais moi, non…).
Mais, je ne peux oublier tous les enfants qui pourraient aussi bénéficier de ce traitement, c’est pourquoi je vais continuer à me battre pour le faire connaître et qu’il puisse enfin être reconnu et proposé au plus grand nombre.
L’aventure de Sensoridys ne fait que commencer !
(Mais, j’ose le dire, j’ai besoin d’autres familles pour m’aider à la mener. Rejoignez Sensoridys pour nous donner davantage de poids !)
Invitée à présenter Sensoridys lors de la semaine des Dys de Pluradys en visioconférence, j’ai fait une petite vidéo d’entraînement (avec quelques imperfections).
Je vous la mets à disposition (clic sur l’image) :
Ce blog proposant des adaptations pédagogiques pour les dys vous est maintenant proposé par l' association Sensoridys
Avec le soutien de la ville de Dijon.
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Avertissement
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