Je vous propose de visionner cette très jolie vidéo réalisée par « Action Innocence Suisse », qui montre l’importance de l’interaction bébé/parent et l’effet néfaste des écrans qui s’interposent dans cette relation essentielle pour la construction de l’enfant. Clic ci-dessous :
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Voir aussi l’article que j’avais écrit précédemment :
Je vous invite à découvrir cette lecture d’un très beau texte consacré aux enfants dys, face caméra par Pierre Lemaître (auteur d’ »Au revoir là-haut » et lauréat du prix Goncourt 2013) en exclusivité pour « l’Obs ». Il explique pourquoi c’est à l’école de s’adapter aux élèves souffrant de dyspraxie, et non l’inverse. Il décrit avec une grande justesse le parcours du combattant des parents de dys, comme l’atteinte narcissique de leurs enfants. Il est père d’une fille dyslexique et dyspraxique, et cela se sent, on ressent qu’il parle avec ses tripes, avec son cœur. C’est un ambassadeur exceptionnel pour les Dys ! Bravo monsieur Lemaître !
Marc, atteint d'un Syndrome de Dysfonction Proprioceptive à l'origine de troubles neurovisuels et sensorimoteurs ayant entraîné des difficultés en lecture, une dysgraphie, une dysorthographie et une dyscalculie spatiale.
Grand Corps Malade
"Je fais partie de ceux qui pensent qu’y a pas de barrière infranchissable.
Il faut y croire un peu, y’a bien des fleurs qui poussent dans le sable.
Et c’est quand tu te bats qu’il y a des belles victoires que tu peux arracher."
Ella Maillart
« L'impossible recule devant celui qui avance. »
Fernand Deligny
"N'oublie jamais de regarder si celui qui refuse de marcher n'a pas un clou dans sa chaussure."
Platon
« L’erreur présente parmi les hommes est de vouloir entreprendre séparément la guérison du corps et celle de l’esprit. »
Sensoridys a eu le grand plaisir de donner la parole à Jérémie Gaveau, Ph D, professeur associé de l’U1093 INSERM CAPS, pour nous présenter deux études très novatrices, et de première importance, publiées récemment par son laboratoire. Ces études montrent que les enfants dyslexiques ont bien un trouble proprioceptif et que leur représentation mentale des mouvements est altérée, elles supportent donc l’existence de troubles sensorimoteurs dans la dyslexie. Ces résultats apportent une preuve scientifique quant au fait de tester des prises en charge proprioceptive dans la dyslexie.
Par ailleurs, l’étude qui s’est intéressée aux capacités de perception du mouvement des enfants dyslexiques (Laprevotte et al. 2021) invalide l’hypothèse selon laquelle les troubles sensoriels -visuels, auditifs- observés dans la dyslexie, ne seraient qu’une conséquence d’un manque de pratique de la lecture, elle même consécutive à un trouble phonologique.
Ces études amènent évidemment de l’au au moulin de la prise en charge proprioceptive des troubles des apprentissages, notamment de la dyslexie, c’est pourquoi cette visioconférence est publiée publiquement. Vous pouvez la partager à toute personne potentiellement intéressé !
Le jeudi 20 octobre à 17H, dans le cadre de notre « Mois des Dys » en visioconférences, le Dr Jérémie Gaveau nous parlera de deux études très novatrices en lien avec la dyslexie et la proprioception publiées récemment par l’INSERM U1093 CAPS :
Celle-ci m’a fait parvenir un petit article écrit pour être incorporé à son mémoire, qui reprend les grandes lignes de l’histoire et de la prise en charge proprioceptive de la dyslexie. Son but est de résumer le plus brièvement possible son mémoire et de le faire comprendre au grand public. Je vous invite à en prendre connaissance pour vous familiariser avec les connaissances de base de celui-ci :
Celui-ci nous explique le rôle du sommeil, l’impact d’une dysfonction proprioceptive sur le sommeil de l’enfant et nous présente l’étude scientifique sur le sommeil des enfants dys, en partie financée par Sensoridys, qui est actuellement en cours :
Il est intéressant de voir qu’après 20 ans ou plus d’errance théoricienne, des cognitivistes commencent à se demander si des phénomènes « physiques » comme le sommeil pourraient être à l’origine de troubles des apprentissages. Iront-ils jusqu’à penser qu’ils pourraient être à l’origine et de modifications de la plasticité cérébrale et de l’apparition de cerveaux « singuliers » chez les « dys » ? Les praticiens qui, eux, ne travaillent pas sur des théories, mais avec de vrais patients, parlent depuis des années du rôle délétère des troubles du sommeil dont l’origine est très probablement une dysfonction proprioceptive. En tous cas, un traitement proprioceptif bien conduit a un rôle très positif sur le sommeil comme le montre une pré-étude (citée dans le livre de Quercia et Marino en 2018), ayant évalué en 2015 l’effet du traitement sur le sommeil de 100 dyslexiques vus à la suite.
C’est pourquoi Sensoridys participe au financement d’une étude scientifique sur le sommeil des enfants dys : « Objectivation de l’efficacité de la prise en charge proprioceptive sur le sommeil des enfants dyslexiques : étude par actimétrie tridimensionnelle nocturne.«
Anne-Charlotte Declercq, neuropsychologue, a mis en ligne sur Youtube la visioconférence du Dr Patrick Quercia, chercheur associé à l’Unité INSERM U1093 Cognition Action et Plasticité Sensorimotrice, qui cartonne sur Facebook (+ 13 000 vues en 10 jours). J’y interviens dans la dernière demi-heure pour y présenter Sensoridys. Durant cette conférence d’1h30, le Dr. Quercia vous présente une prise en charge innovante des troubles des apprentissages. Il évoque une hypothèse proprioceptive (la présence d’une dysproprioception/dysperception) à l’origine des troubles « dys » et vous présente le traitement de la dysfonction proprioceptive. Après 30 minutes d’explications, suit une heure de réponses aux questions posées au préalable par le public.
Je vous souhaite de passer en compagnie de ce grand chercheur un agréable moment, riche d’enseignements et de satisfaction intellectuelle à l’occasion de l’exploration de ce sens si particulier qu’est la proprioception.
Note : Le livre du Dr Quercia, « Le bonheur retrouvé d’une enfant dyslexique », dont il est question en fin de vidéo est disponible sur Amazon.
Lorsque j’ai vu Lilou pour la première fois, l’infinie tristesse de son regard d’enfant dyslexique m’a impressionné : il y avait urgence. Elle avait pourtant tout essayé : orthophonie, orthoptie, psychomotricité, aide psychologique, … et chaque professionnel avait fait le mieux qu’il pouvait pour l’aider. Mais le résultat restait très limité et désespérait Lilou et ses parents. Ceux-ci avaient entendu parler d’une nouvelle méthode – appelée traitement proprioceptif – qui avait des partisans farouches mais aussi des détracteurs. Ils avaient décidé d’en savoir plus par eux-mêmes et avaient pris rendez-vous. Après avoir assisté à un examen clinique complet, ils ont compris et se sont engagés dans cette nouvelle voie thérapeutique. Tous trois ont eu bien raison. Cet ouvrage raconte ainsi l’histoire du traitement proprioceptif de Lilou, jeune dyslexique minée par ses résultats scolaires et l’image qu’elle donne d’elle-même à ses amis et ses parents. Chaque chapitre contient deux parties. Dans la première partie, accessible à tous, le lecteur assistera au déroulement des examens et à leur explication puis à la mise en place du traitement tout au long d’une année. Dans la seconde, plutôt destinée à ceux dont la culture scientifique donne envie d’aller plus loin, le curieux trouvera des notions plus complexes et accédera aux mécanismes qui pourraient expliquer pourquoi le traitement proprioceptif peut aider les dyslexiques mais aussi les dyspraxiques et les enfants ayant des troubles attentionnels. Enfin, un résumé de nos travaux de recherche, dont la plupart ont été réalisés dans le cadre de l’INSERM, est disponible en fin de livre.
Il semblerait bien qu’il ne faille jamais désespérer et que tout finisse par arriver ! Comme vous le savez, je me désespère depuis longtemps de ne jamais entendre le mot PROPRIOCEPTION dans la bouche, ou sous la plume, de ceux qui nous sont présentés comme les spécialistes des toubles Dys. Comme s’il s’agissait d’un gros mot, le sens dont il ne faut pas prononcer le nom, tel Voldemort dans la saga Harry Potter. Par exemple, en 2017, le Dr Pouhet mettait en ligne un petit document « Le cerveau de l’apprenant », dans lequel figurait aux pages 28 et 30, des schémas expliquant la relation entre organes des sens et réponse motrice, sans que ne soit citée la proprioception :
A l’époque, j’avais été très surprise de voir qu’on pouvait encore parler du lien entre sensorialité et motricité sans citer la proprioception dans les sens impliqués, alors qu’il existait des centaines de publications internationales prouvant le rôle de la proprioception dans les apprentissages moteurs et dans la correction des erreurs motrices.
Le Dr Michèle Mazeau a toujours parfaitement décrit les troubles visio-spatiaux et leurs conséquences, mais je trouvais regrettable qu’elle n’évoque pas le rôle de la proprioception dans ceux-ci. Il semblerait que cette époque soit derrière nous et c’est tant mieux ! Dans son livre édité chez Tom Pousse et dont vous pouvez lire un extrait sur le site de son éditeur, on trouve même un schéma à la page 9, où apparait le rôle de la proprioception (« dans chaque articulation ») et du système vestibulaire (« oreille interne ») dans l’analyse de l’espace :
Il manque encore dans ce livre, pour que mon bonheur soit total, le rôle de la proprioception oculaire dans la localisation spatiale visuelle. En effet, la proprioception oculaire permet au cerveau de connaître la position des globes oculaires dans leur orbite et de les diriger efficacement en direction de leurs stimuli. La proprioception oculaire à en effet un rôle majeur dans l’analyse visio-spatiale. Mais cela viendra. Il ne fait pour moi aucun doute qu’à terme tout le monde en vienne à prendre en compte l’importance de ce sens si particulier, sans lequel la vie telle que nous la connaissons serait impossible. Le Dr Quercia était juste beaucoup trop en avance sur son temps !
Je vous propose une deuxième vidéo s’intitulant : « Quand la proprioception dysfonctionne ». Avant de la visionner, je vous conseille vivement d’avoir regardé la précédente, consacrée à la proprioception.
Vous pourrez y découvrir les trois grandes fonctions touchées par la dysfonction proprioceptive, comment l’examen proprioceptif les met en évidence, quels sont les signes cliniques induits par cette dysfonction, et comprendre par vous-même comment ils peuvent s’organiser de manière à aboutir à un diagnostic de dyslexie, dyspraxie ou TDA/H. Et enfin, comment on peut intervenir pour améliorer la proprioception du sujet dysproprioceptif.
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