TDAH et nerf trijumeau
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J’avais écrit précédemment un article montrant l’impact du nerf trijumeau sur la dépression sévère.
Voici, maintenant, les résultats très intéressants d’ une étude américaine, publiée dans le Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry, qui montre que la stimulation du nerf trijumeau (TNS) s’est avérée particulièrement efficace et sans danger pour les enfants atteints de TDA/H.
Extrait de l’article du site Pourquoi docteur ?
En outre, les chercheurs ont découvert que la stimulation du nerf trijumeau ne permettait pas uniquement de réduire les symptômes comportementaux du TDAH. En effet, la TNS a permis d’augmenter l’activité dans les circuits cérébraux, mesurée par électroencéphalogramme. Cela suggère que la stimulation du nerf trijumeau opère des changements sur le fonctionnement neurologique en lui-même.
« Je suis ravi que nous ayons constaté une réduction significative des symptômes du TDAH, ainsi que des améliorations du fonctionnement du cerveau à la suite du traitement par TNS », se félicite le Dr McGough, auteur principal de l’étude. « Le traitement a été bien accepté par les patients et leurs familles […] et il n’y avait aucun effet secondaire cliniquement important. La stimulation du nerf trijumeau a un grand potentiel en tant qu’option supplémentaire pour la gestion du TDAH ».
L’article dans son intégralité : là
Cette étude est à mettre en lien avec les apnées du sommeil très fréquentes chez les enfants présentant des troubles des apprentissages. Ainsi, il y a des enfants diagnostiqués TDAH à tort. En effet, difficile de rester calme, attentif et réceptif aux apprentissages quand on est en dette de sommeil chronique.
Dans les causes de ces apnées, il faut rechercher une étroitesse du palais, une rétroposition mandibulaire , etc (à voir avec l’orthodontiste) et/ou une hypotonicité linguale provoquant l’obturation postérieure de l’oropharynx (l’air ne passant plus, le taux d’oxygène dans le sang devient progressivement trop faible jusqu’à ce qu’un système de protection cérébrale provoque un microréveil pour permettre au patient de reprendre une grande inspiration).
Cette hypotonicité se rencontre en cas de syndrome de dysfonction proprioceptive et se traite par des microstimulations buccales, collées sur les incisives, appelées ALPH, dans le cadre d’un traitement proprioceptif global (les informations proprioceptives de la bouche passent par le nerf trijumeau qui véhicule aussi celles des muscles oculaires).
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Note : Image parmohamed Hassan de Pixabay