Rôle de la proprioception dans le contrôle moteur
Voici une vidéo en français, de 20 minutes, qui explore ce sujet.
On y découvre l’importance des muscles du cou, contrôlant l’orientation de la tête, dans le contrôle moteur. Le patient désafférenté qui a gardé la sensibilité des muscles du cou a pu réapprendre à marcher sous le contrôle de la vision, la patiente désafférentée qui a perdu sa sensibilité jusqu’à la bouche ne peut plus marcher, même avec le contrôle de la vision.
Et, Jacques Paillard (CNRS) nous y apprend, notamment, que l’automatisme c’est le proprioceptif.
Or, on ne peut qu’être interpellés lorsque l’ on écoute son intervention à la 15’58 minutes de cette vidéo et qu’ on lit la définition de la dyspraxie :
La dyspraxie est un trouble du développement : il s’agit d’une anomalie de la planification et de l’automatisation des gestes volontaires. Le cerveau n’intègre pas correctement les séquences motrices qui permettent l’automatisation des gestes. A chaque fois que l’enfant effectue un geste, c’est un peu comme s’il l’apprenait pour la première fois.
Je me demande, de plus en plus, pourquoi il est si difficile pour le monde de la dyspraxie de faire le lien entre dyspraxie et proprioception !
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