Archive pour janvier, 2017
Description physique (anglais/espagnol)
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En ce qui concerne la description physique en Espagnol, on trouve sur le NET des cartes mentales très sympas réalisées par des élèves (Clic sur l’image) :
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Je les ai trouvées intéressantes car elles indiquent quel verbe utiliser, ce qui pose parfois problème à mon fils.
J’en ai ensuite trouvée une autre réalisée par une élève appelée Marion, dans le même esprit, sur le site Les Quichotteries de Delphine (Clic sur l’image) :
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Cette carte correspondait bien au style de celles que nous avons l’habitude d’utiliser, mais la police de caractère n’était pas idéale pour mon dys. Donc, ayant la flemme de refaire ce qui existe déjà, je l’ai reprise en modifiant juste les écrits avec la police Open Dyslexic et des couleurs pour différencier masculin et féminin. Du coup, je l’ai aussi déclinée en anglais. Voilà, vous avez l’embarras du choix entre toutes ces cartes, originales ou version dys (l’idéal étant que l’enfant fasse la sienne, encore faut-il qu’il trouve le temps …) .
Espagnol :
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Anglais :
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Les heures (espagnol)
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Pour travailler sur l’apprentissage des heures en espagnol, j’ai utilisé une carte mentale du site Espagnol.Hispania pour la notion « Qué hora es ? » (Clic sur l’image) :
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Puis pour travailler sur les notions « Quelle heure est-il ? » et « A quelle heure …? », je suis partie d’une carte mentale de Fantadys que j’ai modifiée pour la faire coller au cours de mon fils. En voici les versions Jpeg et pdf (Clic et téléchargement) :
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Proprioception, dysproprioception et SED
Proprioception et dysproprioception expliquées par Elodie Vlamynck ,orthopédiste, orthésiste et chercheur associé à l’Inserm (Institut National de la Santé et de la recherche médicale) dans le cadre du Syndrôme d’Ehlers Danlos (Clic sur l’image) :
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Note : On peut remarquer qu’elle présente le dessin d’un enfant dyspraxique car dysproprioceptif .
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Pour une information plus complète sur le SED, pathologie méconnue, dite rare alors qu’elle toucherait environ un million de personnes en France selon le Pr Hamonet, voir cette vidéo très intéressante :
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Note 1: Le Dr Quercia présentera un sujet lors du prochain colloque international sur le SED à Paris, en mars 2017 :
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Apport de la posturologie à la physiopathologie du SED
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Note 2 : Voir aussi l’article : Proprioceptive precision is impaired in Ehlers–Danlos syndrome
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Proprioception et vision/neurovision, comment ça fonctionne ?
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Ceux qui suivent mon blog depuis le début savent que les difficultés de mon fils ont d’abord été attribuées à des troubles neurovisuels (notamment visio-spatiaux), puis devant l’échec des rééducations neurovisuelles et autres , à un dysfonctionnement proprioceptif à l’origine de ces mêmes troubles neurovisuels.
Mais comment vision et proprioception sont-elles liées ?
J’ai trouvé très intéressante une étude du Pr JP Roll (CNRS de Neurophysiologie Fonctionnelle et de Neurosciences Intégratives et Cognitives à l’Université de Provence) qui nous éclaire sur ce point :
Extraits :
« Les sensibilités kinesthésiques (ou proprioceptives) ont un rôle fondateur dans toute connaissance et notamment de la représentation du corps au travers des actions qu’il accomplit. Dès lors, parce que les sensibilités proprioceptives sont celles des actions du corps, nous proposerons qu’elles aient un statut particulier parmi nos autres sensibilités. Qu’elle soient considérées comme un sens premier, celui qui donne du sens aux autres sens. […] Les muscles constituent en effet la majeure partie de nos chairs et les masses musculaires sont les tissus de l’action. […] Mais au-delà de leurs fonctions motrices, les muscles sont aussi une chair sensible, un vaste organe des sens distribué dans la totalité du corps. […] Les capteurs dont sont dotés nos muscles sont des mécanorécepteurs dont l’aptitude est de détecter en permanence, et de transmettre au cerveau, des informations sur l’état des muscles qui les contiennent et de leurs changements d’état au cours de l’action.
[…]
« Ce n’est pas l’œil qui voit, c’est le corps comme totalité ouverte »
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Des expériences récentes ont démontré qu’au-delà de sa contribution à la connaissance de soi, la sensibilité des muscles participe à l’exploration de l’environnement grâce aux actions que nous réalisons. Les « actions perceptives » qui orientent et guident nos organes des sens vers leur stimulus, influencent profondément le traitement des messages sensoriels : ainsi le système nerveux central traite-t-il conjointement les informations musculaires nécessairement associées à l’action de voir. Comment pourrions-nous localiser une cible visuelle dans l’espace sans que le système nerveux soit précisément informé du lieu où se trouve le corps et notamment l’œil ? […]
Nous avons présenté une cible ponctuelle immobile sur un écran en face d’un sujet immobile. La vibration* des muscles inférieurs des yeux, la partie antérieure du cou ou même des chevilles, donnent au sujet l’illusion d’un déplacement de la cible vers le haut. Si dans les mêmes conditions on demande au sujet de pointer la cible du doigt, il commet une erreur de localisation. […] Enfin, quand les muscles oculaires externes des yeux sont vibrés simultanément, le sujet a l’impression que la cible se rapproche de lui […]
La rétine est portée par un ensemble de segments corporels mobiles et emboîtés que sont successivement l’œil, la tête, le tronc et les jambes : les signaux proprioceptifs issus de toute la chaîne des muscles mobilisant ces segments, « disent » à tout instant au cerveau quelle est l’attitude ou quels sont les mouvements du corps et lui permettent le calcul de la position absolue de la rétine dans l’espace. L’ensemble des informations issues des muscles, depuis ceux des pieds qui ancrent le corps au sol jusqu’à ceux des yeux ** qui ouvrent le corps sur le monde est indispensable à la connaissance, à chaque instant, de notre position dans l’espace.
L’intégralité de l’article : « La proprioception : un sens premier ? »(Résonances Européennes du Rachis – Volume 14 – N° 42 – 2006 pp1731-1736)
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Notes :
* : Les vibrations des muscles sont des leurres sensoriels capables de générer des messages proprioceptifs proches de ceux évoqués au cours d’un mouvement naturel et qui induisent une sensation illusoire de mouvement.
** : Et là, on comprend l’intérêt du traitement proprioceptif qui agit sur le système musculaire depuis l’œil (prismes) jusqu’aux pieds (semelles) et inversement.
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En conclusion, si le cerveau de mon loulou ne connaissait pas précisément l’emplacement de sa rétine dans l’espace, du fait de son dysfonctionnement proprioceptif, il n’est pas étonnant qu’il ne percevait pas toujours correctement la marge, commençait à écrire au milieu de la page, ne percevait pas certaines parties d’un devoir, etc. :
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Alors, pour finir sur une note d’espoir, comme l’a dit le Dr Quercia (Chercheur associé – Unité INSERM U1093 Cognition Action et Plasticité Sensorimotrice) lors d’ une conférence récente :
Il faut remettre au devant du tableau clinique la perception. Le cerveau se nourrit déjà d’informations qu’on peut modifier. Sortons du dogme qui dit « c’est le cerveau dans telle zone qui ne fonctionne pas bien, c’est un mauvais câblage, c’est développemental, on ne peut rien y faire ». Il faut donc se réapproprier la perception car elle permet la rééducation. »
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Proprioception et neuroplasticité
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Pour bien démarrer l’année , je vous propose de visionner ces quatre conférences qui ont été données récemment lors d’une journée exceptionnelle de formation en Neurosciences à l’Université de Bourgogne sur le thème de la Plasticité Cérébrale.
Dans la première, le Dr Quercia présente les résultats d’une étude, qui vient de se terminer, sur les interférences entre le son et la vision chez l’enfant dyslexique (Note : haussez le son pour entendre les échanges dans le dernier film présenté).
Les deux suivantes sont consacrées à la proprioception, celle du Pr JP Roll présente notamment le rôle majeur de la proprioception dans le geste d’écrire (Note : Pour aller plus loin, lire aussi « La proprioception : un sens premier » de JP Roll).
Enfin, le Pr DUFFAU, neurochirurgien réputé, s’attaque au « dogme » du localisationnisme qui pour lui doit être « brûlé » pour faire place à une organisation connectomale dynamique du cerveau.(Note : cette conférence étant un peu ardue, je vous conseille déjà de visionner un film présentant une de ses opérations, pour mieux comprendre de quoi il retourne : là).
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Dr Patrick QUERCIA – Interférences auditivo-visuelles et neuro-plasticité de l’enfant dyslexique
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Ophtalmologiste, chercheur associé INSERM U1093 – Cognition Action et Plasticité Sensorimotrice et co-directeur du Diplôme Universitaire Perception Action et Troubles des Apprentissages, il explore depuis 2002 les relations entre proprioception et dyslexie de développement au travers de la plasticité sensorimotrice.
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- Pr Jean-Pierre ROLL et Régine ROLL.
Spécialistes au CNRS de Neurophysiologie Fonctionnelle et de Neurosciences Intégratives et Cognitives à l’Université de Provence, leurs travaux ont eu comme fil conducteur l’étude des déterminants neurobiologiques de la perception du corps et de ses actions, notamment au travers du rôle des informations proprioceptives. Ces travaux ont été récompensés par l’attribution du Trophée National de l’Innovation (mention recherche).
Pr Jean-Pierre Roll – Proprioception et neuro-plasticité
« La main écrit sur le papier … et sur le cerveau »
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Pr Regine Roll – Proprioception et neuro-plasticité
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Pr Hugues Duffau – L’erreur de Broca. Pour en finir avec 150 ans d’erreurs sur le cerveau
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Ce neurochirurgien connu pour ses opérations à cerveau ouvert avec phase de conscience des patients est un spécialiste mondialement reconnu de la plasticité cérébrale in vivo. Il a reçu la Victoire de la médecine en 2009 et en 2010 ainsi que la médaille Herbert Olivecrona, décernée par l’institut Karolinska de Stockholm, l’équivalent du prix Nobel de neurochirurgie. Ses travaux lui ont également valu le Grand Prix de Cancérologie de L’Académie Nationale de Chirurgie en 2012.
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Bonne année 2017
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Note : Merci à S. ZAMANSKI PELLET et F. HUVERT de m’avoir autorisé à utiliser Tidys, symbole du combat des enfants souffrant d’un Syndrôme de dysfonctionnement proprioceptif pour illustrer mon blog ainsi que ma page et mon groupe sur Facebook.