30 juin, 2014 |
Journal du traitement proprioceptif, SDP/dysproprioception | Pas encore de commentaires.
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Une chose me semble certaine avec le SDP, c’est qu’il nous fait vérifier deux lois bien connues : l’effet papillon et la loi de Murphy (règle de l’ « emmerdement maximum »).
En effet, une variation infime sur un capteur de la proprioception va entraîner une cascade d’évènements en positif … mais aussi en négatif. Et mon fils qui est particulièrement réactif va nous faire vérifier cette règle clairement (là, c’est l’effet papillon).
Mais quand la chaîne d’évènements nous entraîne vers un dérèglement du système, nous cumulons les ennuis et donc, nous vérifions la loi de Murphy. Chez mon fils, la dysfonction du système proprioceptif a entrainé un trouble de la posture avec des pieds valgus (+++) et a abouti chez lui à une maladie de Sever. La douleur que celle-ci provoque au niveau des pieds a, quant à elle, interféré avec la régulation proprioceptive et déréglé le système etc., etc.
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Quand le système est déréglé, on entre alors dans un cercle vicieux qu’il faut très rapidement stopper pour réenclencher la cascade d’évènements positifs. Mais au bout du compte, même si on avance de trois pas et qu’on recule de deux, on avance ! Et nous comptons bien remporter la victoire contre le SDP !
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Je tiens un journal de ce traitement et je le partage avec vous. Je surligne en bleu les améliorations et en jaune les dégradations dans les trois domaines touchés par la dysproprioception. Quand je vois le nombre d’éléments surlignés en jaune se succéder, je sais que le système est déréglé et qu’il faut retourner en consultation …
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Journal du traitement de janvier à juin
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Et pour résumer, en chanson, le SDP c’est ça :
20 juin, 2014 |
Cartes mentales, Contes de Gram'maire, Grammaire | 3 commentaires..
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En cette fin d’année, mon loulou vient d’aborder une leçon de grammaire digne de l’inspectrice « Mme Jargonos » dans le livre « La grammaire est une chanson douce » d’Eric Orsenna :
_…Pas la peine d’en entendre plus. Mademoiselle, vous ne savez pas enseigner. Vous ne respectez aucune des consignes du ministère. Aucune rigueur, aucune scientificité, aucune distinction entre le narratif, le descriptif et l’argumentatif.
Inutile de dire que, pour nous, cette Jargonos parlait chinois. Telle semblait d’ailleurs l’opinion de notre maîtresse.
_Mais, madame, ces notions ne sont-elles pas trop compliquées ? Mes élèves n’ont pas douze ans et ils sont en sixième !
_Et alors ? Les petits Français n’ont pas droit à de la science exacte ?
D’ailleurs, Orsenna n’est pas le seul à faire ce constat consternant avec l’enseignement de la grammaire à l’école. Voici un extrait du livre de Katherine Pancol, « Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi » :
Henriette Grobz referma la grammaire Larousse en giflant la couverture verte du plat de la main. Assez! hurla-t-elle. Assez de charabia ! J’en perds ma grammaire, moi ! Comment peut-on former l’esprit d’un enfant en lui bourrant le crâne de ces notions fumeuses ! N’existe-t-il pas une manière simple d’enseigner le français ? [...] Et on s’étonne qu’on produise des cancres à la chaîne ! On s’indigne qu’ils ne sachent plus raisonner ! Mais on les égare, on les décourage, on les affaiblit avec ce jargon prétentieux ! C’est une purée infâme dont on leur farcit la tête !
Pour ma part, j’ai dû relire plusieurs fois la leçon dans le livre de mon fils pour bien en saisir le sens …
J’en ai donc fait une carte mentale pour la rendre plus accessible à mon loulou :
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